Prévention des problèmes de dos chez les enfants

LE MAL DE DOS CHEZ LES ENFANTS 

La prévalence des douleurs au dos chez les enfants est en croissance depuis les dernières années, bien que les causes de cette augmentation n'aient pas encore été clairement démontrées. Aussi, plusieurs nuances doivent être apportées.

Par exemple, les enfants ne forment pas un groupe homogène en ce qui concerne les douleurs au dos.

La douleur au dos est rare chez les enfants de 8 ans et moins.

Sa prévalence augmente avec l'âge, pour rejoindre celle des adultes vers 15 ans, soit de 1 % à 7 ans, 17 % à 12 ans et de 53 % à 15 ans (Hill et Keating, 2013).

Quelles sont les conséquences ?

La douleur au dos peut perturber, entre autres, la capacité de l'enfant à demeurer assis, ce qui peut diminuer sa capacité de concentration à l'école. Sans oublier qu'une douleur apparue avant l'adolescence peut être décuplée pendant les poussées de croissance. Aussi, la douleur au dos pendant l'enfance est l'un des principaux facteurs de risque de douleur au dos à l'âge adulte et, lorsqu'elle apparaît sans traumatisme, particulièrement chez le jeune enfant, elle peut être un indicateur d'un problème de santé grave, comme l'arthrite, le cancer ou une infection.

Quelles sont les principales causes des douleurs au dos chez l'enfant ?

Les malformations congénitales : les plus fréquentes sont la spondylolyse et le spondylolisthésis. Notez que les malformations congénitales passent souvent inaperçues et ne causent pas de douleur ou d'autres symptômes.

Une scoliose : pour en savoir davantage sur la scoliose, consultez mon article intitulé : Êtes-vous aux prises avec une scoliose ? Tests et conseils.

Un traumatisme : un accident de voiture, une chute, une agression physique, etc.

Une douleur associée à la pratique d'un sport : un mouvement répétitif, le surentraînement, une mauvaise technique, etc.

La sédentarité : un nombre élevé d'heures passées devant la télévision, un faible niveau d'activité physique, un déconditionnement musculaire associé à un niveau d'activité trop bas.

L'hérédité et les influences parentales : le profil génétique, les habitudes de vie transmises par les parents, la reproduction de douleurs exprimées par les parents, etc.